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La visualisation mentale : un réel outil de bien-être et de performance

La visualisation mentale, également appelée imagerie mentale à de nombreux bénéfices et peut-être utilisée dans différentes situations et différents usages.


 

La visualisation mentale c'est quoi ?


Vous avez déjà tous vu un skieur en compétition à la télévision avant de descendre joindre ses deux mains, fermer les yeux et mimer des virages. Où encore cette scène du film Rasta Rocket, où les quatre acteurs sont dans la baignoire et simulent la descente en bobsleigh. En résumé, c'est cela la visualisation mentale.

Apparentée à l’autohypnose, la visualisation mentale est une technique qui vise à mettre en œuvre les ressources de l’esprit, de l’imagination et de l’intuition pour améliorer les performances et le bien-être. Cette technique possède plusieurs champs d’application. On y a notamment recours dans le domaine sportif, où elle fait maintenant partie de l’entraînement de tout athlète de haut niveau. Dans le domaine thérapeutique, elle peut servir dans des situations fortement dépendantes du psychisme, pour modifier un comportement ou réduire le stress, par exemple. Pour ce qui est de soigner des malaises ou des maladies, elles servent généralement de manière complémentaire aux traitements médicaux.

 

Origines de la visualisation mentale


On reconnaît généralement au Dr Carl Simonton, cancérologue américain, d’avoir conçu et popularisé l’usage de la visualisation à des fins thérapeutiques. Dès le début des années 1970, intrigué par le fait que, malgré un diagnostic identique, certains patients meurent et d’autres non, il explore le rôle du psychisme dans l’histoire médicale de ses patients. Il observe notamment que les malades qui guérissent sont des battants capables de se persuader qu’ils peuvent guérir et se voient le faire. De même, le médecin qui croit à la guérison de son patient et qui peut arriver à le communiquer obtient de meilleurs résultats que le confrère qui n’y croit pas. Simonton connaissait les travaux du Dr Robert Rosenthal1 sur la « réalisation automatique des prédictions », publiés quelques années plus tôt. Ces travaux démontraient comment les gens se comportent souvent de manière à augmenter la probabilité qu’une attente se réalise, qu’elle soit positive ou négative.

Convaincu de la nécessité d’apprendre aux patients à devenir des battants, le Dr Simonton intègre un entraînement en ce sens à son programme médical de soins. Cet entraînement comprend plusieurs éléments, dont des exercices de visualisation au cours desquels les patients se représentent le traitement médical sous forme de petites entités (on leur suggère d’utiliser des Pac-Man, popularisés à l’époque dans les premiers jeux vidéo) en train de dévorer leurs cellules cancéreuses. La méthode Simonton a toujours été conçue comme un complément au traitement médical classique et est encore pratiquée de cette manière.

 

La visualisation : cette capacité à se représenter un objet


La visualisation est cette capacité mentale que nous avons de nous représenter un objet, un son, une situation, une émotion ou une sensation. Selon son intensité, cette représentation peut déclencher plus ou moins les mêmes effets physiologiques que le ferait la réalité. Quand, par exemple, on a très peur dans le noir, les manifestations corporelles de la peur sont pratiquement les mêmes que si un monstre nous menaçait vraiment. À l’opposé, penser à une situation agréable amène le corps dans un état réel de détente.


On se sert donc de la visualisation pour agir sur des comportements ou des processus physiologiques (pour accélérer la guérison, par exemple). Pour certains objectifs, les représentations mentales de la visualisation doivent être conformes à la réalité. C’est le cas quand une personne se prépare à accomplir une activité qui lui paraît risquée ou difficile, disons un plongeon du tremplin de 10 mètres. De manière systématique, le sujet se représente tous les éléments de l’activité : le lieu, l’attitude souhaitée, les détails précis de chaque élément du plongeon, les étapes telles qu’elles doivent se dérouler ainsi que le sujet lui-même en train de surmonter les difficultés. Répété de manière intensive, cet exercice a un effet conditionnant sur l’organisme, qui est ainsi plus susceptible de se conformer au scénario prévu, durant le véritable plongeon.


Des études ont prouvé que les zones du cerveau stimulées lors d'une séance de visualisation, sont les mêmes que les zones activées si vous réalisiez vraiment l'action visualisée.

Cet outil permet d'améliorer la connexion synaptique. En quelques mot : la connexion qu'il existe entre le cerveau et l'exécution du muscle.

 

Les bienfaits de la visualisation mentale


Il n’existe pas de limites aux situations dans lesquelles la visualisation ou l’imagerie mentale peuvent jouer un certain rôle.


Réduire et prévenir le stress et l’anxiété, et améliorer le bien-être :


Deux synthèses d’études concluent que la visualisation, peut réduire le stress et l’anxiété et contribuer au bien-être général des personnes bien portantes. Elle pourrait également améliorer le bien-être des personnes souffrant de maladies graves, comme le cancer ou le sida. La visualisation peut aussi contribuer à soulager les manifestations de la plupart des problèmes de santé liés au stress ou susceptibles d’être aggravés par celui-ci, de l’hypertension à l’insomnie en passant par l’arthrite et l’infarctus du myocarde.


Réduire les effets indésirables de la chimiothérapie :


Il est désormais reconnu que les techniques de relaxation, dont la visualisation, réduisent de façon marquée les effets secondaires indésirables de la chimiothérapie. Les chercheurs mentionnent en particulier des effets contre les nausées et les vomissements et contre les symptômes psychologiques comme l’anxiété, la dépression, la colère ou l’impression d’impuissance. Réduire la douleur : une synthèse d’études portant sur les thérapies « corps-esprit » pour le contrôle de la douleur conclut que ces approches, dont la visualisation et l’imagerie, peuvent être bénéfiques, en particulier quand elles sont employées en interaction les unes avec les autres. On cite les cas de maux de dos chroniques, d’arthrite, de migraines et de douleurs consécutives à des chirurgies.


Améliorer les fonctions motrices :


L’imagerie mentale et la visualisation semblent avoir un effet positif sur l’amélioration des fonctions motrices. D’après les conclusions de 2 synthèses d’études, elles s’appliquent tant dans le domaine du sport que dans celui de la physiothérapie. Selon une autre étude, un entraînement « virtuel » pourrait, dans certaines circonstances, être aussi efficace qu’un entraînement réel pour inculquer des habiletés motrices complexes à des patients souffrant de difficultés d’apprentissage.


Réduire l’anxiété préopératoire ainsi que la douleur et les complications post-opératoires :


Selon certaines études, la visualisation, entre autres par l’écoute d’enregistrements avant, pendant et après une chirurgie majeure, pourrait réduire l’anxiété qui y est reliée. On a aussi constaté une amélioration du sommeil, un meilleur contrôle de la douleur et un moins grand recours aux analgésiques.


Améliorer la qualité de vie relativement au cancer :


De nombreuses études concluent que la visualisation, entre autres par l’intermédiaire d’enregistrements sonores, améliore la qualité de vie des patients atteints de cancer. On signale une baisse de l’anxiété, une attitude plus positive, plus de vigueur et de meilleurs rapports sociaux.


Soutenir la créativité :


Selon une méta-analyse, il semble que la visualisation pourrait jouer un certain rôle auprès des individus créateurs. On y précise toutefois que la créativité est un phénomène éminemment complexe et que la visualisation n’est qu’un des très nombreux éléments qui y participent.

D’autres études ont montré que ces techniques pouvaient permettre de réduire les symptômes de la migraine, d’améliorer la qualité de vie des gens atteints d’ostéoarthrite, de fibromyalgie, de cystite intersticielle et de la maladie de Parkinson. La visualisation et l’imagerie mentale permettraient également de réduire les cauchemars et les douleurs abdominales chez l’enfant et d’améliorer la réadaptation chez des patients brûlés.

 

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